Le paludisme

Le paludisme, encore appelé malaria, est une maladie causée par un parasite appelé Plasmodium. Ce dernier est unicellulaire, il se développe dans les globules rouges humains et l’intestin du moustique anophèle. Il est donc le vecteur de la maladie. Il transmet la forme infectieuse du parasite d’une personne malade à une personne saine pendant une piqûre. Il existe quatre types de moustiques pouvant véhiculer le paludisme : le plasmodium falciparum, le plasmodium vivax, le plasmodium malariae et le plasmodium ovale. Le premier est le plus dangereux, il peut tuer en quelques jours, contrairement aux trois autres qui ne causent que la maladie et non la mort.

La cause de la maladie est donc simple : il s’agit de la piqûre de moustique anophèle. Mais il faut également savoir que la maladie peut se transmettre pendant la grossesse de la mère au fœtus. Une fois introduit dans notre corps, le parasite va se multiplier dans le foie, se propage dans le sang et va envahir les globules rouges. Ceux-ci vont éclater et les symptômes du paludisme apparaîtront alors.

Ce processus dure  entre douze à quatorze jours. Au bout de ce temps, le malade pourrait sentir des frissons tout en étant en sueur, avoir une diarrhée et des vomissements. Un accès de fièvre et des maux de têtes ne sont pas non plus exclus, de même que des douleurs abdominales et musculaires. L’appétit pourrait également diminuer et une hypotension peut survenir. Cela causera notamment des étourdissements.

Dans le cas où le malade a été infecté par le plasmodium falciparum, extrême fatigue : perte de connaissance, délire, coma peuvent survenir. Un œdème pulmonaire peut même entraîner d’importants problèmes respiratoires.